Les inégalités territoriales

Ce chapitre présente une analyse diachronique de la question des inégalités territoriales en France depuis la révolution industrielle jusqu’aux dynamiques actuelles. Puis il montre comment les inégalités territoriales de revenus ont évolué au cours des trente dernières années, à savoir dans un contexte de métropolisation.

Ce chapitre traite de la dynamique des inégalités de développement, puis des mécanismes de cohésion territoriale à l’œuvre, et enfin sur les risques actuels de remise en cause de ces systèmes de cohésion.

Ce chapitre analyse trois inégalités territoriales, dont le refus a constitué le moteur de politiques publiques de longue durée depuis la Révolution française : la ligne Saint-Malo-Genève, villes-campagnes et Paris-province. Si d’autres représentations et discours géographiques existent bien sûr pour dénoncer des inégalités insupportables (notamment entre la France et les contrées conquises hors d’Europe), les auteurs ont choisi d’isoler ces trois-là, parce qu’elles continuent à infuser, à bas bruits et parfois inconsciemment, l’action publique contemporaine.

Ce chapitre, après avoir défini et caractérisé géographiquement la périurbanisation en France, examine les mutations sociologiques et politiques des campagnes. Le chapitre s’intéresse ensuite au cas des villes moyennes, dont beaucoup sont aujourd’hui dominées par leurs couronnes périurbaines, avant de se pencher sur la situation inverse des grandes métropoles, où le périurbain est souvent vu comme un lieu de relégation.

Ce chapitre mobilise l’exemple de l’Union européenne (UE) pour traiter, dans un contexte transnational, de la thématique des inégalités territoriales. Si cet exemple n’épuise pas la question de la coopération transnationale en matière de développement, il apparaît cependant pertinent à plusieurs égards.

Ce chapitre se concentre sur une figure désormais bien débattue des politiques d’aménagement et de leurs relations au traitement des inégalités territoriales : les villes moyennes. À la croisée de différents mouvements sociaux, mais également de travaux académiques, le débat sur la légitimité de cette catégorie de villes à asseoir les objectifs contemporains des politiques d’aménagement, dont celui de la réduction des écarts de développement entre les territoires, anime depuis quelques années les réflexions et les actions concrètes du champ de l’action publique à finalité territoriale.

Ce chapitre porte sur les ségrégations urbaines et leur place dans l’analyse des inégalités territoriales. Après avoir montré comment cette notion a émergé dans la recherche urbaine, en France et dans d’autres pays, les auteurs présentent les analyses portant sur les causes des ségrégations urbaines, en lien avec le cadre théorique dont relèvent les travaux mentionnés.