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Les inégalités sont au coeur du débat public et des recherches en sciences sociales. Elles sont indissociables de l’espace géographique dans la mesure où celui-ci structure les migrations et les mobilités des populations, génère des contextes de vie diversifiés et modifie les représentations des individus sur la société dans laquelle ils vivent et les inégalités qui la traversent. L’espace géographique participe à l’émergence et au maintien des inégalités entre les individus, selon leur position socio-économique, leur genre, leur origine ethnoraciale ou encore leur âge.
Les inégalités dans l’espace géographique étudie les inégalités à l’école, dans l’emploi, dans la migration et au sein des espaces publics et privés. Rédigé par des géographes, sociologues et économistes, cet ouvrage mobilise diverses approches théoriques et méthodologiques et croise différentes échelles spatiales et temporelles. Il permet de souligner l’importance de l’espace géographique comme agent d’expression, de production et de reproduction des inégalités sociales, raciales, de richesse et de genre.
1. La dimension spatiale des inégalités scolaires
2. Inégalités sociospatiales et imbrications des rapports de pouvoir
3. Migrations, inégalités multisituées et économie monde
4. Dimension géographique des inégalités d’accès à l’emploi
5. Perception des inégalités et de la pauvreté dans les quartiers riches les plus ségrégués
6. Modéliser les inégalités dans l’espace géographique
7. Une lecture critique des politiques territorialement sélectives et de leur géographie
Clémentine Cottineau
Clémentine Cottineau est géographe, chargée de recherche CNRS détachée et assistant professor of Urban Studies à la Technische Universiteit de Delft aux Pays-Bas. Ses travaux portent sur l’analyse et la modélisation des inégalités socio-économiques dans et entre les villes.
Julie Vallée
Julie Vallée est géographe et directrice de recherche au CNRS (laboratoire Géographie-cités). Ses travaux portent sur les mobilités quotidiennes, les ségrégations urbaines, les effets de lieu et les inégalités sociales, notamment de santé.
Chapitre 1
La dimension spatiale des inégalités scolaires (pages : 31-56)
La dimension spatiale est centrale dans les travaux sur les ségrégations scolaires qui objectivent depuis la fin des années 1980 en France les inégalités entre des établissements. Au-delà de ces travaux, la dimension spatiale des inégalités scolaires permet de comprendre les inégalités en lien avec les politiques (sectorisation, affectation) et les placements des élèves, qui dépendent de leur position résidentielle.
Chapitre 2
Inégalités sociospatiales et imbrications des rapports de pouvoir (pages : 57-91)
Ce chapitre s’appuie sur les analyses féministes, queer et postcoloniales, renouvelées par les théories de l’intersectionnalité, pour analyser les inégalités socio-spatiales. À partir principalement du contexte postcolonial français, il montre comment les inégalités socio-spatiales structurent le travail et la construction nationale. L’espace est aussi saisi comme un enjeu crucial pour analyser l’agency, i.e. la capacité d'agir, des minoritaires.
Chapitre 3
Migrations, inégalités multisituées et économie monde (pages : 93-117)
Ce chapitre traite des relations entre migrations et inégalités sur les marchés du travail et dans la production de transnationalismes économiques. Il montre comment les carrières migratoires participent à produire des classes sociales « partiellement nationalisées » en contexte de compressed modernity, et comment se pose la question du maintien et de la perte de soi pour les migrants.
Chapitre 4
Dimension géographique des inégalités d’accès à l’emploi (pages : 119-153)
En analysant le poids des processus géographiques à l’œuvre sur les inégalités interindividuelles d’accès à l’emploi dans ses différentes dimensions, ce chapitre recense une multiplicité de mécanismes socio-économiques confortés par une imposante littérature empirique tant en géographie, économie que sociologie. Ils interrogent et souvent réfutent la pertinence des hypothèses et les prédictions des principales formalisations théoriques.
Chapitre 5
Perception des inégalités et de la pauvreté dans les quartiers riches les plus ségrégués (pages : 155-186)
Les habitants des quartiers riches les plus ségrégués insistent sur les avantages de l’entre-soi et expriment souvent une claire volonté de tenir à distance les couches de la population les plus menaçantes pour leur tranquillité et le maintien de leurs privilèges. La perception des inégalités et de la pauvreté apparaît dès lors comme une dimension explicative de la ségrégation urbaine.
Chapitre 6
Modéliser les inégalités dans l’espace géographique (pages : 187-219)
La modélisation permet de rendre compte d’évolutions observées, d'illustrer et d'expliquer certains processus de production/reproduction des inégalités. Dans ce chapitre, sont présentés, d’une part, différentes approches de modélisation (statistique, spatiale, multiniveaux et multi-agents), et ce qu’elles apportent à l'étude des inégalités ; d’autre part, des exemples saillants et résultats importants issus de modèles existants dédiés aux inégalités dans l’espace géographique.
Chapitre 7
Une lecture critique des politiques territorialement sélectives et de leur géographie (pages : 221-249)
Ce chapitre discute des périmètres d’intervention des politiques territorialement sélectives et de la manière dont les « quartiers prioritaires » sont choisis et délimités dans l’espace géographique. Il questionne en particulier la pertinence de la géographie prioritaire et l’efficacité des politiques publiques associées au regard des mobilités résidentielles et quotidiennes des individus.