292 pages - September 2025
ISBN papier : 9781789482096
ISBN ebook : 9781789492095

Code ERC :

SH6 The Study of the Human Past
SH6_14 History of science and technologies, environmental history

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Étudier et comprendre l’histoire des sciences de la vie et de la médecine à travers l’époque moderne requiert une réflexion approfondie sur des savoirs parfois perçus comme antagonistes.

Histoire des sciences de la vie et de la médecine 2 présente de manière accessible les concepts clés qui traversent la période allant du XVIe au XVIIIe siècle. Il analyse l’histoire de l’anatomo-pathologie, de la clinique, de l’expérimentation, des différents systèmes du vivant, du transformisme, mais également le rôle des images et des classifications.

Ainsi, cette étude conceptuelle de l’histoire des sciences de la vie tend à redessiner les liens entre la médecine et la biologie dans une période où l’exploration et la compréhension des corps oscillent entre différents modèles, allant notamment du mécanisme au vitalisme.

Les analyses présentées invitent à réfléchir à la singularité de concepts anciens tels que ceux de « vie », d’« anatomie » ou d’« expérience », dont les définitions se voient renouvelées au gré des techniques et des expérimentations.

(FR) 1. De la dissection au siège des maladies : XVIe-XVIIIe siècles
2. La clinique ou l’art du diagnostic
3. L’expérimentation sur le vivant à l’époque moderne
4. Le visible et l’invisible : images du corps, de Descartes aux encyclopédistes
5. L’observation et la classification du vivant : l’animal, XVIe-XVIIIe siècles
6. L’observation et la classification du vivant : le végétal
7. Modèles, systèmes et métaphores du vivant, de Descartes à Barthez
8. L’émergence du transformisme aux XVIIIe et XIXe siècles

Céline Cherici

Céline Cherici est maître de conférences en histoire et philosophie de la médecine à l’Université de Picardie Jules Verne à Amiens. Ses intérêts de recherche sont axés sur l’histoire des neurosciences.

Chapitre 1

De la dissection au siège des maladies : XVIe-XVIIIe siècles (pages : 9-48)

Ce chapitre se concentre sur les ruptures et les obstacles épistémologiques qui jalonnent les XVIe et XVIIIe siècles et permettent l’exploration des corps et la compréhension progressive de ses maux. Ainsi, des tensions, tant médicales que philosophiques, prises entre la cartographie de l’anatomie humaine et les développements de la clinique, amènent la pratique médicale à articuler l’anatomie à la pathologie, la forme à la fonction et la physiologie aux pratiques de la dissection et de la conservation.


Chapitre 2

La clinique ou l’art du diagnostic (pages : 49-67)

Ce chapitre vise à comprendre le changement de regard porté sur le concept de maladie à l’Epoque moderne. Ainsi, la maladie, au-delà des frontières épistémologiques et historiques, du modèle humoral, devient un objet d’étude à part entière qui ne peut plus être réduit aux notions d’équilibre et de déséquilibre.


Chapitre 3

L’expérimentation sur le vivant à l’époque moderne (pages : 69-105)

L’expérimentation du vivant manifeste à l’époque moderne une fécondité scientifique en même temps qu’une richesse philosophique et épistémologique particulière. Le chapitre suit le fil, sous l’angle de l’apport des expériences, des grandes avancées factuelles et conceptuelles sur les fonctions animales et des controverses qu’elles ont suscitées


Chapitre 4

Le visible et l’invisible : images du corps, de Descartes aux encyclopédistes (pages : 107-152)

A partir de la Renaissance, les images du corps deviennent indispensables pour cartographier et comprendre les liens entre les organes qui en composent les différentes régions. L’enjeu en est de décomposer l’organisme en parties composantes, en passant par une observation directe, ainsi que par un raisonnement descriptif afin d’appréhender la signification anatomo-physiologique de chaque organe.


Chapitre 5

L’observation et la classification du vivant : l’animal, XVIe-XVIIIe siècles (pages : 153-172)

L’histoire de l’observation et de la classification du vivant du XVIe au XVIIIe siècle nécessite d’aborder et d’articuler les développements de l’histoire naturelle, de la taxinomie, de la zoologie et de l’éthologie. Si la catégorisation des animaux peut être remontée à la plus haute Antiquité, la classification qui prend son essor à la Renaissance est le fruit d’une construction qui a structurellement, culturellement, informé notre regard.


Chapitre 6

L’observation et la classification du vivant : le végétal (pages : 173-199)

Analyser les étapes qui ont permis de classer le végétal, de la Renaissance au XVIIIe siècle, nécessite de privilégier quelques moments de la découverte du monde naturel mais aussi de la pensée logique et scientifique. Il faut ainsi prendre en considération la réinterprétation des textes de l’Antiquité, mais aussi le renouvellement de cette discipline grâce à de nouvelles méthodes d’explorations du monde végétal.


Chapitre 7

Modèles, systèmes et métaphores du vivant, de Descartes à Barthez (pages : 201-236)

Les modèles et métaphores, de Descartes à Barthez, du mécanisme, au vitalisme en passant par l’iatrochimie, jouent un rôle fondamental dans l’exploration et la compréhension du vivant. L’héritage du mécanisme cartésien, sa rencontre l’École vitaliste, au cœur d’un XVIIIe siècle teinté de concepts humoraux, exprime toutes les ambiguïtés et hésitations face à un vivant aux prises avec des modèles tant scientifiques, que médicaux et philosophiques.


Chapitre 8

L’émergence du transformisme aux XVIIIe et XIXe siècles (pages : 237-259)

Redessiner les contours de l’émergence du transformisme aux XVIIIe et XIXe siècles requiert de se demander quelles ont été les hypothèses permettant d’envisager des possibilités s’écartant de la Genèse biblique. Cette perspective amène à analyser des théories scientifiques, qualifiées de transformistes, qui affirment que les espèces vivantes ne sont pas inchangées ni prises dans un cadre fixiste.