Agropédologie

C’est par le travail du sol que l’agriculteur modifie la structure des sols agricoles, afin de la rendre favorable à la germination et à la croissance des plantes. Ce chapitre décrit la structure du sol, ses déterminants et la façon dont on la caractérise. Le travail du sol est comparé entre systèmes de culture conventionnel et de conservation.

La biodiversité joue un rôle essentiel dans la fertilité des sols agricoles. Ce chapitre s’intéresse aux effets des pratiques agricoles sur la biodiversité et compare les modes d’agriculture (conventionnelle, de conservation, biologique) et apporte quelques éléments de gestion de cette biodiversité. La biodiversité des sols agricoles est comparée à celle d’autres modes d’occupation des sols.

Ce chapitre présente les méthodes et outils de la cartographie des sols agricoles. Après un rappel historique, les différentes sources, directes ou indirectes, d’information sur les sols sont présentées. Les concepts et méthodes couramment utilisés pour cartographier les sols agricoles sont détaillés et illustrés par des exemples relatifs à l’agriculture de précision et à l’émission d’ammoniac par les sols agricoles.

Ce chapitre présente les processus de ruissellement et d’érosion des sols, ainsi que les facteurs qui les contrôlent. L’impact des pratiques agricoles sur ces processus est décrit. Pour être efficace, la gestion du ruissellement et de l’érosion des sols agricoles doit être intégrée à l’échelle du bassin versant, en s’adaptant aux conditions locales.

La notion de sol est peu présente en droit. Dans le droit français, les sols agricoles sont essentiellement traités à travers le droit de propriété, et plus particulièrement le droit relatif au foncier agricole. Ce n’est que plus récemment que les sols agricoles ont été envisagés, en droit, comme un milieu biologique, à protéger.

L’évaluation de la valeur agronomique des sols a joué un grand rôle dans les politiques de développement agricole, en particulier lors du remembrement. Cette évaluation repose sur une méthodologie d’appréciation des fonctions assurées par les sols au bénéfice de la production agricole. Des exemples de méthodes de notation et de classement sont présentées.

Ce chapitre présente la notion de service écosystémique et retrace la façon dont cette notion a été adaptée aux sols. Il décrit l’internationalisation du concept et son institutionnalisation. Il présente les démarches de classement, de quantification et de cartographie des services écosystémiques, ainsi que leur déclinaison au cas des services écosystémiques fournis par les sols.

Ce chapitre présente les sols agricoles méditerranéens et leurs spécificités. Ces sols sont marqués par le processus pédologique de fersialitisation et souvent par l’accumulation de précipitations de divers sels (calcite, gypse, halite). Les différents types de sols méditerranéens (Fersialsols, Vertisols, Calcarisols, Salisols et Sodisols) sont passés en revue et leurs potentialités agronomiques discutées.

Ce chapitre est consacré aux sols tropicaux. Les processus géochimiques d’altération qui en sont à l’origine sont décrits. La diversité des sols tropicaux est présentée, ainsi que ses conséquences sur leurs modalités de gestion agronomique. La teneur en matières organiques est un levier de gestion important pour ces sols à la fertilité naturelle limitée.

Les sols urbains sont caractérisés par leur très forte hétérogénéité et la diversité des matériaux qui en sont à l’origine. Il en résulte une grande diversité de propriétés physiques, physicochimiques et biologiques. Ces sols sont le support d’une agriculture urbaine aux formes diversifiées et peuvent apporter, au-delà de leur fonction productive, divers services écosystémiques.